Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -Grades 7-9 / Sec. 1-3Grades 10-12 / Sec. 4 & 5 / CEGEP 1 Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Arthur Rimbaud Les effarés Noirs dans la neige et dans la brume, Au grand soupirail qui s’allume, Leurs culs en rond, Jacques Roubaud Élégie sur l’impermanence de la vie humaine nous sommes sans force contre l’écoulement des années les douleurs qui nous poursuivent Paul Valéry La fileuse Assise, la fileuse au bleu de la croisée Où le jardin mélodieux se dodeline ; Le rouet ancien qui ronfle l’a grisée. Catherine Pozzi Vale La grande amour que vous m’aviez donnée Le vent des jours a rompu ses rayons — Où fut la flamme, où fut la destinée Jean-Paul Daoust Lunettes de soleil Il met ses lunettes de soleil Un hijab pour son âme Pour stopper son cri de détresse Jean de La Fontaine Le Chêne et le Roseau Le Chêne un jour dit au Roseau : Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Annette Mbaye d’Erneville Kassak Tu es homme, ce soir ! Tu es un homme, mon fils ! Par ta chair meurtrie Hector de Saint-Denys Garneau Accompagnement Je marche à côté d’une joie D’une joie qui n’est pas à moi D’une joie à moi que je ne puis pas prendre José Maria de Heredia Les conquérants Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos, de Moguer, routiers et capitaines Roland Giguère La main du bourreau finit toujours par pourrir Grande main qui pèse sur nous grande main qui nous aplatit contre terre grande main qui nous brise les ailes grande main de plomb chaud Anthony Phelps Je continue ma lente marche Je continue ma lente marche de poète à travers les forêts de ta nuit province d’ombre peuplée d’aphones François Coppée Je suis un pâle enfant... Je suis un pâle enfant du vieux Paris, et j’ai Le regret des rêveurs qui n’ont pas voyagé. Au pays bleu mon âme en vain se réfugie, Théophile Gautier Sur les lagunes Tra la, tra la, la la, la laire ! Qui ne connaît pas ce motif ? À nos mamans il a su plaire, Alfred Desrochers Hymne au vent du Nord Ô Vent du Nord, vent de chez nous, vent de féerie, Qui vas surtout la nuit, pour que la poudrerie, Quand le soleil, vers d’autres cieux, a … Claude Roy Conversation avec un orignal Le sentier qui conduisait au lac dans l’odeur de résine chauffée par le soleil et la marche élastique sur les aiguilles de pin (Le Canada ressemble au Canada J’allai pêcher à la mouche artificielle Martial de Brives Les soupirs d’une âme exilée Je vis, mais c’est hors de moi-même, Je vis, mais c’est sans vivre en moi ; Je vis dans l’objet de ma foi Anne Hébert La danseuse tuée Des lignes de craie blanche Sur le trottoir tracées Dessinent clairement Le corps de la danseuse tuée Au delà des nuages En dépit des ordres contraires De la mort sévère Philippe Jaccottet Le locataire Nous habitons une maison légère haut dans les airs, le vent et la lumière la cloisonnent en se croisant, parfois tout est si clair que nous en oublions les ans, Lucien Francœur Le tombeau d’Arthur Rimbaud (Pour une représentation heavy metal) Oh Rimbaud mon punk de gloire Comme l’Elvis du rictus et du pelvis Le bel Elvis des jambes de sorcellerie Laurent Drelincourt Sur le soleil Flambeau de l’Univers, charmant Père du Jour, Globe d’or et de feu, Centre de la Lumière ; Admirable Portrait de la Cause première ; Raymond Queneau Une traversée en 1922 Pourquoi donc tant de gens ont-ils le mal de mer telle était la question qu’à moi-même posait la vue âcre de ceux qui en chœur vomissaient faisant route à vapeur vers la grande Angleterre Marie-Célie Agnant Poème de ma mère la vie avait jeté des paillettes dans ses yeux elle confondait dès lors le soui-manga et l’aigle Francis Jammes Il va neiger dans quelques jours... Il va neiger dans quelques jours. Je me souviens de l’an dernier. Je me souviens de mes tristesses au coin du feu. Si l’on m’avait demandé : qu'est-ce? Philippe Jaccottet Les nouvelles du soir À l’heure où la lumière enfouit son visage dans notre cou, on crie les nouvelles du soir, on nous écorche. L’air est doux. Gens de passage Jean Royer Nos corps habitables Toi mon aube déliée des brumes mon geste à me munir aux portes du miroir un an déjà tu vins avec l’arme de vie Victor Hugo Clair de lune La lune était sereine et jouait sur les flots. — La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise, La sultane regarde, et la mer qui se… Aimé Césaire dorsale bossale il y a des volcans qui se meurent il y a des volcans qui demeurent il y a des volcans qui ne sont là que pour le vent Gérard de Nerval El Desdichado Je suis le Ténébreux, — le Veuf, — l’Inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Étoile est morte, — et mon luth constellé Pamphile LeMay À un vieil arbre Tu réveilles en moi des souvenirs confus. Je t’ai vu, n’est-ce pas? moins triste et moins modeste. Ta tête sous l’orage avait un noble geste, Alfred de Musset Venise Dans Venise la rouge, Pas un bateau ne bouge, Pas un pêcheur dans l’eau, Marceline Desbordes-Valmore Les séparés N’écris pas. Je suis triste, et je voudrais m’éteindre. Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau. J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre, Denis Vanier De la seconde au moment Et c'est l'automne : saison du cloaque et des ramassis, débarrassé de ce projecteur nazi qu'est le soleil des autres, je me suis pourtant défendu de collaborer, Michel Butor Lectures transatlantiques Ramper avec le serpent se glisser parmi les lignes rugir avec la panthère Charles Cros Inscription Mon âme est comme un ciel sans bornes ; Elle a des immensités mornes Et d’innombrables soleils clairs ; Max Elskamp Horloge admirable III Puis, ce sont les heures à la danse, — Les hommes ont beau s’aller en peine Les heures sont allées à la danse ; Catulle Mendès Le marché de la Madeleine Debout ! le soleil caresse nos draps. Que ne suis-je né près de Mytilène ! Allons respirer l’odeur des cédrats Fabre d’Églantine L’hospitalité Il pleut, il pleut, bergère, Presse tes blancs moutons ; Allons sous ma chaumière, Mohammed Dib Contre-Jour Les oiseaux apparaissent, S’allume une flamme Et c’est la femme ; Paul Verlaine Je ne sais pourquoi... Je ne sais pourquoi Mon esprit amer D’une aile inquiète et folle vole sur la mer. Francis Bebey Qui es-tu ? Qui es-tu ? Je suis Mamadi, fils de Dioubaté. D’où viens-tu ? Language French